mercredi 6 mai 2009

En rêvant dans une île / Le peu au devant duquel on va

LE PEU AU DEVANT DUQUEL ON VA

Ceux qui parlent en vibrant, trop de gens ont la voix grave, vont chercher dans la profondeur, ce même brrr, l’usurpation des gens ennuyeux. Des gens très ennuyeux jouent du timbre grave, un trémolo, ils ont ce culot.
Ils m’ennuient à faire tâche d’huile, imiter une pose profonde, qui joue, s’accroche à toi, qui pèse, qui ennuie le monde. Autour tout devient triste. ceux qui prétendent à un quelconque poids.

J’aime Sami quand il parle il module du plus profond qu’il quitte pour dire “ville”, toujours sa voix monte et tient au-dessus un chant, qui continu, résonne clair.
Élisa de grave s’élève, mais choisit la voix cassée, l’intermédiaire. Feutrée, sans choisir, elle distille une gêne qui appelle la considération.
Quand ma voix a muée j’ai pleuré de ne plus pouvoir chanter.
Vibrer la gravité ou parler flûté, on a toujours envie de passer, être poreux entre les deux.
De l’un à l’autre Élisa marque le milieu.

Le monde entier est une énorme junkie.

Personne n’est à son rythme. On est tous sollicités pour être rentable, et vite. Les parents comptabilisent le temps, un dimanche, toi à la toilette, toi les épluchures, toi les courses, toi là à tout de rôle. Sois un homme, je t’apprends à compter, prends tes responsabilités. Tous les jeunes ont le vomi de cette idéologie, compter, décompter. Une vie.
On a pas le temps d’apprendre lentement.
On a pas idée d’apprendre lentement.

Quand on a le sentiment de revivre la même chose, la même situation, symbolique, dans une relation aux autres, obscurément, c’est une chose qu’on vit mal, qu’on comprend pas et qu’on revit, c’est normal, toujours on rêvera.

Le feeling c’est le mouvement, sur le chemin au diapason du tissage, du tapis en train de se faire et refaire. Sous vient.

On ne sait pas vivre. Pour chacun c’est vrai. Personne ne le dit. Il faut être puni. C’est pourtant simple, de ne pas avoir peur. Personne ne sait vivre.

L’amour et les voyeurs.

Le rêve, conscience à rebours… tardive… c’est qu’on ne sait pas vivre.
Savoir qu’on ne sait pas. Ne jamais se savoir assez c’est vivre.

Le rêve c’est une éclipse. Son sens quelque fois ça s’entend. La voix cassée.

Pour faire avec le rêve il y a un mouvement. Lent le mouvement, lent. Dans la lumière par inadvertance.
Il y a une méthode : l’alternant, l’intermittent, le palpitant, à la porte des mondes.

Tous nous est donné et on ne sait pas vivre. Rêve et éveil c’est pareil ?
Les communiquer ça comble.
Chanson

On a trop d’mémoire.
On a un trou d’mémoire.
C’est la même histoire.

Tout nous est donné
le soleil et l’éclipse
vivre on ne sait

Ouh là là on a un trou d’mémoire.
Ouh là là on a trop d’mémoire.
Ouh là là c’est la même histoire.

Tout nous est donné
vivre on ne sait
le soleil et l’éclipse

Ouh là là c’est la même histoire.


CONSULTATION DU YI-KING

Réussite transcendante, qui tire son origine de l’invisible, exploité par le travail.

La sincérité-droiture intérieure, humilité, modestie, mener son œuvre. Ne pas faire voir sa richesse.

Hauteur de la montagne et profondeur de la terre se complètent, le résultat est le sol uni (juste et équitable).
Les choses sont faciles pour une personne humble.

Sincère observance des mœurs. Haïr ce qui est plein, aimer l’humilité.




http://www.decidemarcel.fr/

Aucun commentaire: