lundi 13 avril 2009

JARDIN SANS FEUILLES

Pourquoi j'suis pas content ? Les autres les voir le moins possible. Révulsifs... De la brutalité du dit je fuis, je réponds comme un oiseau mécanique en m'éclairant. La vision de tout si lent, les mots eux font du social surmoïque (y'm'plaît ç'ui là), les mots il en faut sur pesés. Obligations du sportif. Flécher le silence. Convertir. Le retour à. On peut s'écouter pas à pas. Indigné et indulgent... Contre l'oubli j'écris ce ciné de joie... Comment ça marche ? Impossible paraît-il, les mystères des mystiques sont décevants. Le jardin sans feuilles... Phénoménal, dire son grain ; mais n'être jamais là mon refrain. Les choses n'arrêtent pas de s'ouvrir sur tous les champs, trop de figures mobiles, je tombe dans la fantaisie continuellement et j'ai des sueurs. Ecrire... Comment procède une méditation avec ses images ? Après une absence d'images. Expérience privative... Je m'entends brûlé répondre à des questions mal posées, y a tous ces films lents quand je parle, la vitesse de la répétition ; la lumière de l'attente. Les inspirations ça revient avec de moins en moins d'explications. D'une fébrilité dans l'instant comme la respiration, d'un dieu ou d'un chien, sensuelle et cruelle, d'un flux, en avancées de triangles imitant le prisme de la pierre. Une résistance dérisoire au chaos des plis, par une mise en plis de l'oiseau pépiant l'Autre... La splendeur de l'homme étoilé... qui c'est ? Tout est réunifié. Le ciel dans son détail grotesque. C'est induit, mobile et passif l'accompagnement. Mais c'est volontaire la rencontre. Et encore voir sans être regardé. La machine fait comme nous. Nous faisons comme elle. Les clés sont quantitatives pas qualitatives ?... Le collage, le crochetage, revoir, la mémoire, impossédables, l'approche, encore une fois. Avant de s'user, une boucle d'amour s'aveugle. Cathédrales de chemins de fer, rosaces d'engrenages, où disparaître, nécessité de renverser son bocal brutalement. Des sons et des couleurs gisent, déplacés dans la structure des corps à corps transparents. Ce, pour rentrer dans le monde, en visiteur. Une mélopée des soupirs sifflent comme des trains.

L'image, ce qu'on voit, c'est juste le temps de l'admettre par où ça part ; papillonnant chaque fois pour le sommeil, un réveil admiratif. Ecrire avec Annie Vacelet. Publier dans la revue Chimères.

http://www.decidemarcel.fr/

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