mardi 28 avril 2009

LE MONTAGE IDÉAL / à ce qui ne m’appartient pas

LE MONTAGE IDÉAL

à ce qui ne m’appartient pas


À l’envers de la terre, le ciel.

Je vais.
Et ce matin
je déroulais
mon corps
du drap.

Comme sauter au plafond
de ses derniers enchaînements,
ne pas créer ses bourreaux,
impavide en la situation.
Comme actionner une toupie, abaisser la vrille qui entraîne la sphère d’images.
L’oe   il est une oreille fermée.
Quand on entend on voit.
Quand on voit on entend.
La terre a un son perlé.
L’homme, une terre
de courbes qui se coupent,
le rond réverbère d’alvéoles.
Le temps ondoie. (tu n’est pas toi)
La faille,
blêmissement,
ciel, négation de
la terre, transcendance
par en haut
la chasse d’eau,
tirer la spirale,
il est résigné prier
dieu faisceau de lumière
jusqu’à la stratosphère
dans ta place
tout est vain
habits d’habitudes,
sur place d’un point
une lucarne plane
de scintillations
on est au milieu du
spectacle, corps-tiroir, 
spatial tu es légion
les autres
abomination
les diables
toi, la boule,
tenue à la main.
Le spectre,
toi-même
tient la terre,
de toute possibilité
réconcilié d’espaces
courbes en mouvements.
Un diamant.
Chasseur de léopard,
l’homme est la terre,
boule miroitante
les vagues aux mains, ajustements
répétés, liés, brosser la terre
d’invisibles
Toupie de mes forces
atteintes.

Aller de l’avant
 démultiplié
 sphérique
 et à facette, 
toupie,
 vitesse d’une 
fermeture éclair
de haut en bas,
 un retournement —
Le fouet fait la roue. 
Sur la pointe du pied
 la boule rotative
 dans l’axe nord sud, 
et les mains voient placent 
font, des croisillons,

Le temps tourne. L’h. fait un pas dans toute les directions, une valse d’hésitations dans l’espace, de salles innombrables, l’immanence à la masse, lace -

Le Poids des yeux

Il vendait des yeux, il vend des yeux, le poids fragile, la 
ligne tremble, une chambre noire, il chambrait le soir, 
les passants qui filent dans les couloirs de leur chambre 
noire les attendait avec des yeux bleus, striés d’histoires.
Il leur vendait des yeux, tout heureux, d’avoir des mains,
à ses yeux, à ceux qui ne voyaient rien.
Tout prétentieux, marchand d’aveugles modesties, pour 
que les passants rient la nuit.

Un chiasme, une proposition croisée de sens, à la croisée des sens (des chemins). Dans un monde de courbes les parallèles se croisent de sens croisés, en un point. Croix. Toutes les possibilités deux à deux, si tu les boucle, tu dessine le sens ∞ infini, la boucle luit dans les courbes fourbes du retour, mouvement, mémoire d’un tissage, écheveau, tresse, tressage.
Rentre chez toi,
la clef : croix + boucle.
L’homme est une croix, quatre extrémités font un cercles, quoi qu’tu fasses à partir d’un point tu fais toujours une croix. L’homme tendance à tomber dans le point central de la croix, le trou de la mort. Le centre de la terre brûle tout.
La roue porte malheur. Enchaînement sur terre.
L’hélice c’est la providence — sinusoïdal, rejette à l’extérieur, en tournant.


C’est pourquoi je partis un genou chevillé de cahier, carrés, télé, miroir, porte, lit, armoire, images, cahier posé se regarde déplié, entre mon genoux et la télé, j’suis plus drôle, j’suis pas si drôle que ça sur mon lit, parti. Français maniéré peu scientifique.


seul et multiplié de carrés, de papier. Des bibliothèques dans la courbe des durées.

la terre…

et l’infini ?… solution, le cube-sphère des télés.
Hélice, nœud-papillon, tourne au cou, des zappeurs,
décolleurs. Nager dans l’heure.

Transformation sur place, je voyage dans mon corps, grand comme une carte de France. Le petit train s’en va dans la campagne. Le train du décollage des courbes des passés fait un 8 qui luit dans les courbes fourbes du retour.

Autour de l’homme une multiplicité de point, l’autre, l’altérité, un seigneur, astre(s) rond(s) et un sourire comme une vague, une intersection, tout se croise, chiasme, croix des envers, l’infini se rejoint, roue des moulins.

Les propositions s’immiscent dans notre monde courbe, 2 à 2 opposées, les parallèles se croisent et se rejoignent à l’intérieur d’une sphère, moulins vains, vrais, moulins à prières, je pers la boule — Ventilateur, effraction dans un autre monde. Hélices des avions, immanences, bulles de souvenirs — le temps ondoie en avançant comme les villages sur les collines, entre le passif et l’actif les lignes immenses tournent plus grandes que notre corps, s’enchevêtrent, tourbillonnent, pointillés du monde invisible, tous les points de vues, Dieu, figures sur la glace des patineurs.

Je rythme une hélice, de sinusoïdes qui rejettent à l’extérieur ses chaînes, sa force, papillon décolleur. Puisque l’image c’est des points, le papillon est le pattern — motif récurent — qui volette affolé de multitudes. Des nœuds de détails ; un tissage de vol de papillon ; mailles en avant sur les rails du petit train dans la campagne.
- C’est une belle journée. C’est tout ce qu’on peut dire, matérialiste.
- Le soleil, on voudrait briller de son éclat, être lumineux comme lui.
On le voudrait, harassés que nous sommes.
- Si tu veux être aussi haut que le soleil, que tu y arrives, arrivé là-haut t’auras froid, le soleil déjà se couche.
- Oui t’as raison, le jour, la nuit, y a du jour dans la nuit, de la nuit dans le jour.
- Un kaléidoscope d’images dont tu n’es pas certain et qui dépend pas de toi, mais d’une surprise, d’une rencontre.
- La pluie qui tombe comme le soleil se couche ; des points de couleur ; chaque chose à sa couleur, ou le contraire, chaque couleur à sa chose, et toute image un son. Ça brille. Soleil de bruits. Bruits du soleil.
- Spécialiste de la chose ?
- Non précis de l’incertain.

avec le prisme on possède la vitesse. Par les chemins croisés, jeux d’architectes, chaque chose naît (une île) (de la nostalgie et de la répétition) dans l’instant si mince pellicule…kaléidoscope en train de voler.

facile tu fais ce que tu veux parce que ça doit être

un point c’est un bouquet de pistils de points
un point c’est le surplace d’une spirale à l’endroit, à l’envers,

La vie et la décomposition c’est pareil
toute moisissure, dépôt, décomposition, couche, superposition, révèle une ruche.

Stratification de ci qui est une ruche de cloisonnements. Alvéoles hexagonales. (France)

Quand tu marches dans la rue en groupe, tout seul le flux des corps, et des voix, font qu’on s’assemble, s’approche, selon de subtils vases communiquant, le groupe, la grappe, en arc, bouge.

Être à plusieurs symbiose. Tenus par les voix qui situent les corps, l’écoute autour du plus aimé, circonférence, les planètes, l’homme ‘a mysterious wheel’ une roue mystérieuse, un feu d’artifice, un point est un bouquet de pistils de points.

La vie et la décomposition c’est pareil.

Dans le café le petit garçon demande ‘pourquoi c’est carré’ les glaçons ? Obsédé il ouvre le freezer, vérifie l’eau solidifiée en ruche, ‘pourquoi des carrés ?’ Le serveur ferme la porte, lui ouvre toutes les portes du bar, et les ferme, tous des carrés, des maisons. ‘pourquoi des carrés ?’ il ouvre le freezer vérifie l’eau solidifiée en ruche. Le serveur le poursuit un rond blanc d’assiette à la main, se retenant, jouant de la main ce rond.

Sur le flipper : ‘a mysterious wheel’ graphique, et des feux d’artifices, éclats de tout en un ; l’homme : la terre, boule miroitante.

J’ai le ciel j’ai pas la terre. J’ai la tête j’ai pas les pieds. Alors quelle prétention, quelle naï|veté| mon ciel ! Oh pourtant ciel comme je vois clair. Comme la terre est noire, c’est l’obscurité, les pieds tor|…| tête — jouir des limites — Acculé à la cloison au point de non retour —

Le plaisir est de traverser les frontières, sas, les envers.

faire du happening de tout ce que tu vois
Décolle détourne pirate approprie

Cosmogonie.

— danse tombe par
milliers le gâteau conduit par les escaliers-danse tombe par
milliers le gâteau conduit par les escaliers.



http://www.decidemarcel.fr/

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