mardi 28 avril 2009

LE MONTAGE IDÉAL / 3 SYMBOLES

LE MONTAGE IDÉAL

3

SYMBOLES
• O +


Je vois partout sur la terre des points, des ronds, des croix, et des maisons, motifs que l’homme a laissé, semé.
S’imprime sur la terre un message aux avions.
(Notes (personnelles) de lectures)

Étoiles, un semis, immuable, inusable, inaltérable, éternel. Cieux diaprés d’étincelles en un, moi.

J’imaginais un jour que les morts étaient en petits points, fourmillement autour de la terre, essence.
Les morts tombent en pluie, la pluie c’est les morts qui tombent disaient les indiens d’Amérique.
La vision c’est les points. Le papillon est le pattern (motif récurent) qui volette, affamé de multitude.


O


Le rond, ce point agrandi. Le cercle, bonté diffuse, origine, substance et consommation de toutes choses. Une île.



« J’avais déjà fait une bonne dizaine de pas, si on peut appeler ça des pas, non pas en ligne droite bien sûr, mais selon une courbe fort prononcée, laquelle, sans peut-être me ramener précisément à mon point de départ, semblait destinée à me faire frôler de fort près, pour peu que je m’y maintinsse. Je m’étais probablement empêtré dans une sorte de spirale renversée, je veux dire dont les boucles, au lieu de prendre de plus en plus d’ampleur, devaient aller en rétrécissant, jusqu’à ne plus pouvoir se poursuivre, vu l’espace d’espèce où j’étais censé me trouver. »

L’INNOMMABLE DE BECKETT.
Manège circulaire des étoiles autour de la polaire, disque, en place, toutes les étoiles autour d’elle. Lignes concentriques répétées autour de la polaire. Impossible de distinguer les cercles astraux à notre latitude, sinon du point de vue du cercle polaire.
Les constellations interfèrent.
Plutôt que de voir la voûte céleste en disque à rayons, depuis l’axe polaire, l’homme de nos civilisations essai de déchiffrer les constellations qui interfèrent, et invente le nombre, pour compter la régularité des apparitions, disparitions, les cycles des astres, la place des étoiles.



Le temps, succession continue et invariable, course un cercle.
Ligne ondulée : création continue, monte et descend en avançant, sinusoïde, ondoyant.



Le temps ondoie en avançant comme les villages sur les collines.

Interdépendance entre le monde céleste et terrestre.
L’es pace est courbe. Toute probabilité est courbe.
Voir = la terre est ronde = un gonflement visuel.

La nuit, la mer se tire en tables de bois, l’une sur l’autre, régulières.

Elles arrivent l’une sur l’autre — des tranches d’espaces —

Ce qu’on voit = une stratification courbe de la réalité.


Einstein.
Espace courbé. Triomphe de la géométrie. Tout phénomène physique sont des régions courbées et en mouvement de l’espace. Un peu comme il en est des vagues de l’océan.
(Tout phénomène physique est de l’espace courbé en mouvement.)


Spirale, observer le ciel, ses nuages, de sa place, rotation créationnelle, tourbillon ascensionnel d’un point.
+

L’homme est un point cloué sur la croix, à l’intersection de l’espace et du temps. Symbole vieux comme le monde.



4 directions.

S’orienter dans le paysage cosmique pour s’insérer.
Plénitude de l’animalité.
L’espace est d’est en ouest, 
marqué par les levers et les couchers du soleil.
Le temps est sur l’axe de rotation du monde, 
de bas en haut, Nord-Sud.
La croisée de ces deux axes réalise la croix d’orientation totale.



(2 directions, 4 points) - (la croix et) le carré symbole de la terre.
On voit avec des points. On formalise avec des carrés (ronds cabossés). À chaque point, un croisillon. Un chiasme. Voir pages suivantes.
Carré : une extension dans 4 directions deux à deux opposées, propre structure animale perspective 4, un nombre symbole du monde matériel.


Le cercle possède une surface limitée, enclose, fermée, en commun avec le carré. Enclos, possibilité de se trouver à l’intérieur… un homme intérieur appelé centre. Le carré apparaît dans la mouvance du cercle.

Carré = cercle à 4 coins.


(Le monde engendré reflète par sa structure l’action qui l’a conduit : l’éclair, la flèche, le rayon, la pluie, le pilier : des figures de lignes droites dont la première association est l’équerre, élément de base du carré terrestre.)


Le carré relève de l’orientation fixe, ou durable, l’arrêt, l’instant prélevé, stagnation, solidification voire stabilisation dans la perfection.
La figure carré, coordonnée cartésienne, symbolise l’espace de dimension terrestre.
Réduire le paysage au temple.

Les églises sont des carrés à l’intérieur desquels les rayons lumineux tournent tout au cours de la journée.

Rond, carré = figure centrées, lieu, carrefour, nombril, passage d’un monde à l’autre, escalier rituel, échelle, du ciel à la terre.

Le ciel incommensurable, aspatial.
Le ciel-négation de la terre.

Cercle = ciel
Carré = terre
Cosmos = ensemble


Le carré apparaît au contact de la perfection transcendante, avec le crée contingent qu’elle engendre.
Intensité existentielle dans chaque interstice nodale.
Représentation plastique, et dans les églises, hauts et bas reliefs, les arceaux imbriqués caractérisent les cycles des temps terrestres. Entrelacs terrestres, temps à exorciser.

Rappel de Victor Hugo.
« Chaque assise avait l’air vaguement animée ».
« Histoire dressées ».
« Des renvois d’ombres d’un siècle à l’autre ».

« C’était une action ténébreuse entre l’homme et la création… c’était la confrontation entre ce que nous étions et ce que nous sommes ».


Totalité céleste-terrestre, s’exprime merveilleusement dans le couple cube-sphère. Valorisation. Matrice des formes idéales, invitation à la rupture de niveau.
L’espace est subordonné au temps. Faites votre signe de croix.
Un arbre… mystère de la verticalisation, croissance vers le ciel, perpétuelle régénération… un axe, rayonne.

Chiasme = (disposition en forme de croix). Procédé qui consiste en une double antithèse dont les termes sont inverses.



Un chiasme (lire kiasme), une proposition croisée du sens, à la croisée des sens (des chemins)… Dans un monde courbe les parallèles croisent, de sens croisés, en un point. Quoi qu’tu fasses à partir d’un point tu fais toujours une croix. L’homme tendance à tomber dans le point central de la croix, le trou de la mort. Quatre extrémités font un cercle. Le centre de la terre brûle tout. Toutes les possibilités, deux à deux, si tu les boucles, tu dessines le sens infini ∞
La roue porte malheur : enchaînement sur terre. La clef : croix, boucle. L’hélice c’est la providence, sinusoïdal, rejette à l’extérieur, en tournant, ses chaînes, sa force, papillon décolleur.


Dans la nuit, à priori, toute possibilité de l’homme est un chiasme, un sens infini, comme tu avances, avec l’ironie de toute limite, sens et espace croisés, possibilité s’annulent, se rejoignent, infinis, soi-même, un nœud papillon.



http://www.decidemarcel.fr/

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