lundi 13 avril 2009

TOI ET MOI

C'est d'ma faute ? Crédit des apôtres.
Coupable, d'être exposé.
Le grand emmerdeur rencontre les autres,
des contrés cons comme les autres,
dans un contre-jour, aux mains de galopins.
Au pays d'la musique, le parlé s'dit talking,
mieux toasté. Grillé le mot,
aussi bien on ne peut tout nommer,
on s'dandine, à nettoyer,
à expurger le mot qui fait défaut ;
et c'est de joie que je dis toi . (2)

C'est pas toi la femme c'est un prétexte.
C'est pas toi l'homme c'est un prétexte.
Ça glisse le feu la voix tout est hors-texte.
C'est pas toi la femme c'est un prétexte.
C'est pas l'homme c'est un prétexte.
Ça a passé c'était donc ça !
Ça a passé donc c'était bon quoi !

J'en connais un, seul comme un chien,
il a peur, il a peur,
du théâtre social du voisin de l'heure,
de la machine qui va vite ;
et d'aimer ce bluff des filles ;
de ne plus se parler,
y a des autos et Dieu dans l'dos,
sur cassette-radios.

J'roupille, j'gaspille, j'resquille.
Libre au volant de la nuit les yeux sur la machine,
à contrôler que tout se passe bien. Eufu !
Qu'est-ce que tu fais maman papa fiston fifille ?
Tu fais caca ?
Au coeur du vide, j'fais d'la matière,
à vérifier où est la cale altière,
la fleur, le feu, la cafetière, la ville.
Fais fais caca sous toi, commets des faits,
déplace les meubles, déplace la ville,
fais fais caca sous toi,
une île, elle et il exhalent l'exil mental ! (2)

http://www.decidemarcel.fr/

Aucun commentaire: